Les meilleurs conseils pour bien conduire en hiver

Quand arrive l’hiver, la conduite devient de plus en plus compliquée pour les usagers de la route. A titre informatif, la pluie et la neige multiplient par deux les risques d’accidents de circulation. Puisque prévenir vaut mieux que guérir, en période hivernale, il vaut mieux s’informer sur les règles qui assurent la sécurité des conducteurs mais également, celle des passagers. Quelques conseils pourront aider l’automobiliste ou le motocycliste à rouler en toute sécurité en hiver. Notamment, les meilleurs conseils pour bien conduire en hiver.

La prudence, un équipement adapté et une conduite souple

conseils conduite en hiverLorsque la météo prévoit la neige, le mieux à faire c’est de remettre le départ à plus tard. Mais s’il s’agit d’un voyage urgent, il faudra rouler avec prudence. Réduire la vitesse, allumer les feux de croisement et les feux antibrouillard pour se rendre visible (en cas de fortes chutes de neige). Pour prévenir les risques, il faut préparer sa voiture en optant pour un équipement adapté. Pour ce faire, il faut notamment installer des pneus-neige si l’on réside dans une région lourdement exposée à la neige. Ensuite, il faudra équiper sa voiture de chaussettes ou de chaînes. Vérifier également l’état des pneus dont l’état d’usure ne doit être en dessous ou égale à 1,6 min (la limite légale). Les derniers équipements adaptés concernent le conducteur lui-même. Il s’agit de vêtements chauds, de gants, d’une couverture et d’une lampe de poche.

La neige, la pluie et les verglas entravent la bonne adhérence du pneu à la route. Pour cette raison, il est judicieux d’adopter une conduite souple sans coup de frein brusque ni d’accélérations franches. En adoptant une conduite souple, le conducteur limite tout ce qui pourrait lui faire perdre le contrôle de son véhicule. Concernant le démarrage, c’est un moment crucial où il faut relâcher l’embrayage délicatement sans accélérer, en maintenant les roues droites.

La distance de sécurité et l’anticipation

Rouler en hiver, exige une adaptation du comportement de conduite. Il faut réduire la vitesse et doubler la distance normale de sécurité avec la voiture précédente. Sous la neige et la pluie, l’adhérence est largement diminuée. Le coefficient d’adhérence se rapproche de zéro sur une chaussée détrempée et cela pourrait entraîner un risque d’aquaplaning. A 50km/h sur neige, la distance de freinage est multipliée par 4, soit l’équivalent de 50 mètres. Pour ce qui est de l’anticipation, il faut anticiper les montées en faisant gaffe aux faux plats. Pour le freinage, se servir du frein moteur et relâcher l’embrayage tout doucement.

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Autres conseils pour une bonne conduite en hiver

En dehors de ces conseils précédemment prodigués, il en existe d’autres qui aident à une meilleure conduite en hiver. Ce sont entre autres :

  • Être prévoyant : Prendre cinq minutes avant le départ pour une vérification de l’état des routes et un retrait de toute la glace et la neige recouvrant le véhicule ;
  • Avoir une réserve de liquide lave-glace : se retrouver en possession d’un bidon quand le besoin se ressent est utile, par exemple en pleine tempête de neige ;
  • Allumer ses phares (même en journée) : la visibilité est ainsi accrue et il est toujours prudent de le faire ;
  • Avant de reculer, regarder deux fois : toujours faire attention aux bancs de neige pour ne pas en percuter un, sans oublier les piétons ou voitures qu’ils pourraient cacher ;
  • Ne pas faire confiance au régulateur de vitesse : il vaut mieux ne pas faire usage d’un régulateur de vitesse sur une voie glacée, enneigée ou mouillée ;
  • Posséder une trousse de secours : Pour ne pas être surpris en cas de difficultés avec le véhicule.

Entretien préventif et préparation mentale avant le départ

Au-delà des équipements et des techniques de conduite, une série de mesures de maintenance préventive peut considérablement réduire le risque d’incident en hiver. Avant la saison froide, effectuez un contrôle du système électrique et de la batterie, vérifiez le niveau d’antigel et l’état du circuit de chauffage pour assurer un dégivrage rapide. Contrôlez également la pression des pneus et l’absence de fuite du système de freinage ; des capteurs de pression et un diagnostic électronique permettent d’anticiper un défaut avant qu’il ne devienne critique. Pensez à vérifier la géométrie et les amortisseurs afin que la tenue de route reste stable sur chaussées glissantes, et remplacez les balais d’essuie-glace par des modèles adaptés aux basses températures pour maintenir une visibilité optimale.

Enfin, n’oubliez pas la préparation mentale et logistique : planifiez un itinéraire alternatif, informez un proche de votre trajet et emportez des éléments pour la gestion d’incidents (lampe, couverture, nourriture énergétique). Suivre un court stage de conduite sur neige ou participer à des ateliers de sensibilisation améliore la gestion du stress et la lecture des indices de la chaussée (texture, formation de verglas, nappes d’eau). Ces actions relèvent de la gestion de crise et renforcent la capacité du conducteur à appliquer des manœuvres de correction de trajectoire ou des techniques de récupération d’adhérence. Pour des ressources complémentaires et des retours d’expérience autour du pilotage et de la sécurité hivernale, consultez le site web Racing Fans, qui propose des articles et des analyses utiles pour compléter votre préparation.