Comment éviter la somnolence en voiture ?

La somnolence au volant est un problème très fréquent surtout quand interviennent les coups de fatigue. Ainsi, elle pourrait créer un accident de circulation avec des conséquences potentiellement mortelles. Statistiquement, la somnolence au volant multiplie par 8 les risques d’accident et provoque un accident mortel sur trois sur les autoroutes. Il importe donc de trouver des solutions surtout pratiques pour éviter ce phénomène. Comment éviter donc la somnolence en voiture ?

Une bonne nuit de sommeil la veille du départ, un circuit étudié et un peu d’avance

La première façon d’éviter la somnolence au volant est de profiter d’une bonne nuit de sommeil avant de prendre la route, surtout quand le trajet est long. Profiter de sept à huit heures de sommeil assure une journée pleine d’énergie. Il faut donc éviter l’alcool, la fête toute la nuit et autres excitants qui pourraient avoir un effet négatif sur la performance au volant. Aussi, avant de s’endormir, faire le vide dans l’esprit impacte positivement la qualité du sommeil. Si un problème d’insomnie se pose, il faudra à tout prix éviter de consommer des somnifères parce qu’ils agissent à long terme sur le cerveau. Par contre, si vous en prenez par mégarde, il ne faut surtout pas se mettre au volant. Il est également souhaitable de ne pas conduire en cas d’apnée du sommeil. Dans une telle situation, il faut consulter un médecin.

Étudier le circuit à emprunter et prendre de l’avance est aussi une meilleure façon d’éviter la somnolence au volant. Il faut se servir d’un GPS et d’une carte routière pour étudier le circuit et connaître avec précision où l’on va et le temps que cela prendra. Après cela, il faudra partir avec un peu d’avance pour ne pas se confronter aux embouteillages et éviter de subir du stress.

A lire aussi :  Pourquoi la Renault Rodéo 5 est toujours prisée par les collectionneurs aujourd'hui

Des pauses toutes les deux heures minimum et une tenue adaptée

éviter la somnolence en voitureÉviter la somnolence au volant passe non seulement par des pauses au moins toutes les deux heures de temps mais également par le port d’une tenue adaptée. Pendant la pause de 15 minutes minimum, le conducteur peut s’étirer, se dégourdir les jambes en faisant quelques pas, se soulager et se rendre aux toilettes et si nécessaire, passer un coup de fil. L’essentiel c’est qu’il puisse récupérer et éloigner la fatigue. Quand la fatigue persiste, il peut siester mais pas au-delà de 20 minutes. Rester en forme après un long sommeil est plus difficile.

Même si cela semble improbable, mal se vêtir pèse sur l’organisme. C’est pourquoi au volant, il faut porter des tenues adaptées à la température du moment. Cela permettra au corps de respirer. En effet, trop de fraîcheur ou trop de chaleur pourrait favoriser la somnolence.

Du café, un repas léger et une bonne digestion avant le départ

Pour effectuer un voyage, il est impératif de voyager léger. Éviter les boissons énergisantes et les repas trop lourds. Pour faciliter la digestion, il faut se poser dans un endroit calme et manger lentement. En ce qui concerne le café, il n’est pas déconseillé mais n’effacera pas la fatigue. L’étape de la digestion est celle où la fatigue se fait le plus ressentir. C’est pourquoi, il faudra prendre le temps de bien digérer avant de prendre le volant. Il ne faut pas non plus oublier de s’hydrater régulièrement.

Les signes de la somnolence au volant

Pour finir, prévenir la somnolence au volant passe aussi par la connaissance des différents signes de fatigue au volant. Ces différents symptômes de la fatigue au volant sont : l’engourdissement des jambes, les bâillements répétitifs, le manque de concentration, les douleurs dans la nuque et le dos, les paupières lourdes et le besoin de souvent changer de position. En ressentant ces divers symptômes, le conducteur doit s’arrêter de conduire et faire une petite pause avant de reprendre la route

Conseils complémentaires pour maintenir la vigilance et optimiser le poste de conduite

Outre les mesures classiques, il est utile de s’intéresser à la dimension biologique et à l’environnement du véhicule. Adapter son trajet au rythme circadien permet d’éviter les heures où la vigilance est naturellement plus basse (périodes de creux de la journée et la nuit profonde). Agir sur la luminosité et la ventilation de l’habitacle — en favorisant une lumière naturelle ou une ventilation fraîche — contribue à stimuler l’éveil. L’ergonomie du poste de conduite joue aussi un rôle : régler le siège, l’appui-tête et la position du volant pour réduire les tensions musculaires, optimiser la posture et limiter la monotonie qui favorise le relâchement attentionnel. Ces ajustements réduisent la probabilité de micro-sommeils et améliorent le confort sans recourir à des stimulants.

A lire aussi :  Pourquoi la fiabilité de la m57 BMW est un atout majeur pour les passionnés de voitures

Enfin, tirer parti des aides technologiques et des stratégies de conduite permet d’augmenter la sécurité active. Les systèmes d’assistance et les dispositifs de détection de somnolence peuvent alerter avant que le temps de réaction ne soit trop compromis ; la présence de signaux sonores ou vibrants, ainsi que les alertes visuelles, stimulent la capacité d’alerte. Pour limiter la monotonie, varier les stimuli (conversation avec un passager, modulation de la radio) est utile, tout en évitant les distractions qui dispersent l’attention. Pour un contrôle technique ou des conseils d’optimisation du véhicule avant un long trajet, consultez le site web Gourin Automobiles. Ces approches centrées sur la cabine et la physiologie complètent les bonnes pratiques et renforcent la vigilance, temps de réaction et rythme circadien pour un trajet plus sûr.